Pseudonyme "in game" du personnage : Sunno
Prénom : Sunno
Nom : Corne-de-brume
Age : 20 (Jeune adulte)
Race : 100% Tauren
Alignement :
-ethique : Loyal
-Moral : Mauvais
Classe :
- Druide (Gardien ou équi, à voir selon besoin)
Titre : Sunno
Justification du titre : (la raison en 1 ligne)
Origine : Mulgor
Domicile : Sans domicile fixe
Dépendance : Aucune
Niveau : 110
Présentation RP :
Une large morve visqueuse peina à s'étaler sur le tissu jaunâtre que Basile frottait sous son gros nez rouge et boursouflé. Le glaire s'étira entre le mouchoir et les narines et forma un long file aussi collant que résistant. Jugeant le fanchon relativement inefficace, l'homme au tarin monstrueux décida de prendre les choses en main et de ses mains larges et rugueuses tenta de se débarrasser de la morve infâme. Il l'étala sur son visage rubicond à la manière d'une crème solaire, et après avoir frotté longuement la substance disparu enfin. Il s'essuya les mains avec soulagement sur ses habits si crasseux qu'ils semblaient dégager visuellement une odeur de merde.
Mais ce n'était pas grave, tant l'alcool qui tapait violemment sur son cerveau lui permettait de relativiser un peu tout. Donc il plaqua sur sa bouche le goulot en verre de sa bouteille de bière et tenta de boire une ultime gorgé. Sans surprise elle était vide, et seule un filet de bave passa entre ses lèvres violacées. Il lança la bouteille devant lui qui atterrit dans les eaux presque gelées d'un lac.
« Mais oui bien sûr, la température à baissée depuis quelques mois ça ne fait aucun doute, c'est pour ça que je suis malade », grommela t-il entre deux vapeurs d'alcools. « C'est ses drôles d'oiseaux là, qui te claquent la chocotte au moindre regard. On peut même plus vivre à l'intérieur, on est obligé de se coltiner les ours au pied du rempart. »
« Mais non, ils ton viré car tu sentais trop mauvais » rétorqua Burne, un maigrelet assis juste à côté de lui.
« Burne ! » s'écria Basile avec surprise « Il te reste de la picrate ? »
« Ouais, mais pourquoi tu cris ? » répondit Burne, agacé.
« Je sais pas, j'avais oublié que tu était là »
« Basile je vis avec toi depuis une semaine. Moi aussi ils m'ont viré. »
« Ah oui ! Je me souviens plus pourquoi »
« J'étais trop curieux » Il lui tendis la bouteille avec dédain « Allez bois, et te met pas à chanter »
Basile attrapa la bouteille avec joie et commença à boire sans modération aucune.
Les deux avaient installés un campement de fortune au pied de large murailles humides et moussues, face à un lac placide aux reflets glacées. Quelques caisses de bois contenant leurs affaires étaient disposé en arc de cercle et quatre piquet soutenaient une bâche de cuire qui leurs servait de toi. Les deux passaient le plus claire – ou trouble – de leurs temps à boire en observant le lac, emmitouflés dans des couvertures épaisses et usées.
« Hé ! Il fait quoi lui ? » lâcha Basile soudainement « Ils ont pas compris ou quoi ? ».
Burne le remarqua lui aussi, un ours noir probablement plus gros que les autres s’avançait avec nonchalance dans leurs direction depuis la berge. Basile tenta de se relever brusquement mais à peine debout il chavira sur le côté et roula dans un tas d'affaire.
« Bordel Basile tu es bien trop saoule » répliqua Burne avec lucidité « Heureusement que je veille au grain, passe moi le pétoire ! »
Étrangement Basile n’eut pas de grande difficulté à trouver le fusil, qui possédait deux larges canons sciés absolument idéal pour de la bête massive.
« Je vais le truffer ce gros là, tu vas voir » Aboya Burne avec malice alors qu'il chargea l'arme de poudre et de plomb. «Le temps des ours par ici est terminé »
Il braqua l'arme en direction de l'animal qui avançait toujours avec sérénité, sans afficher aucunement l'intention de s'arrêter.
La distance était bonne. BLAM. La détonation résonna contre la muraille, les canons crachèrent les plombs. L'ours s'arrêta à quelques mètres, incrédule. Les deux hommes se regardèrent dans la surprise. Rien, il n'y avait aucune trace ou blessures mêmes minimes sur le corps de la bête, et pourtant les plombs avaient bien touché, Burne le jurerais.
« Vous foutez quoi là ? »
L'ours venait de parler, sa voix grave se propagea comme une brume épaisse, calme et instoppable. Les deux restèrent bouche bée, quasiment paralysés par la surprise et la peur.
« Bordel de merde, je ressemble pas à un putain d'ours normal non ? » relança t'il avec virilité.
A dire vrai, l'ours n'avait vraiment pas tord. Le nuage de fumé causé par le coup de feu était à présent dissipé et les deux, observant à nouveau avec attention, purent constater la chose. Les poiles - non pas noires mais bleu-nuits – étaient parsemés de tatouages tribales taillés dans l’épaisse fourrure. Les marques de rasages étaient colorées dans des tons de bleus variées alors qu'une sorte de crinière rougeoyante descendait vers le bas du dos. Des grigris et des ossements pendouillaient sur une barbe hirsute qui prenait départ non loin de large babines noirâtres. Des yeux, bien évidemment magique, luisait d'un bleu électrique et une petite fumée blanche s'en échappait. Il y avait de la puissance par ici, n'importe qui aurai pu le dire, sauf deux ivrognes s'abrutissant au près d'une muraille.
« C'est où, Incarnadine ? » lâcha l'ours avec mépris.
« Je.. Je.. Je sais pas vraiment. Y'a des gars étranges à l'intérieur. Faut voir la bas. » répondit Burne dans la panique tout en pointant du doigt l'entrée du fort.
Sans répondre, l'ours reprit sa route avec la même allure en direction de la grande porte défoncée. Un ours – classique cette fois ci – croisa son regard mais le baissa très vite dans une soumission absolue. Lui avait vu.
Prénom : Sunno
Nom : Corne-de-brume
Age : 20 (Jeune adulte)
Race : 100% Tauren
Alignement :
-ethique : Loyal
-Moral : Mauvais
Classe :
- Druide (Gardien ou équi, à voir selon besoin)
Titre : Sunno
Justification du titre : (la raison en 1 ligne)
Origine : Mulgor
Domicile : Sans domicile fixe
Dépendance : Aucune
Niveau : 110
Présentation RP :
Une large morve visqueuse peina à s'étaler sur le tissu jaunâtre que Basile frottait sous son gros nez rouge et boursouflé. Le glaire s'étira entre le mouchoir et les narines et forma un long file aussi collant que résistant. Jugeant le fanchon relativement inefficace, l'homme au tarin monstrueux décida de prendre les choses en main et de ses mains larges et rugueuses tenta de se débarrasser de la morve infâme. Il l'étala sur son visage rubicond à la manière d'une crème solaire, et après avoir frotté longuement la substance disparu enfin. Il s'essuya les mains avec soulagement sur ses habits si crasseux qu'ils semblaient dégager visuellement une odeur de merde.
Mais ce n'était pas grave, tant l'alcool qui tapait violemment sur son cerveau lui permettait de relativiser un peu tout. Donc il plaqua sur sa bouche le goulot en verre de sa bouteille de bière et tenta de boire une ultime gorgé. Sans surprise elle était vide, et seule un filet de bave passa entre ses lèvres violacées. Il lança la bouteille devant lui qui atterrit dans les eaux presque gelées d'un lac.
« Mais oui bien sûr, la température à baissée depuis quelques mois ça ne fait aucun doute, c'est pour ça que je suis malade », grommela t-il entre deux vapeurs d'alcools. « C'est ses drôles d'oiseaux là, qui te claquent la chocotte au moindre regard. On peut même plus vivre à l'intérieur, on est obligé de se coltiner les ours au pied du rempart. »
« Mais non, ils ton viré car tu sentais trop mauvais » rétorqua Burne, un maigrelet assis juste à côté de lui.
« Burne ! » s'écria Basile avec surprise « Il te reste de la picrate ? »
« Ouais, mais pourquoi tu cris ? » répondit Burne, agacé.
« Je sais pas, j'avais oublié que tu était là »
« Basile je vis avec toi depuis une semaine. Moi aussi ils m'ont viré. »
« Ah oui ! Je me souviens plus pourquoi »
« J'étais trop curieux » Il lui tendis la bouteille avec dédain « Allez bois, et te met pas à chanter »
Basile attrapa la bouteille avec joie et commença à boire sans modération aucune.
Les deux avaient installés un campement de fortune au pied de large murailles humides et moussues, face à un lac placide aux reflets glacées. Quelques caisses de bois contenant leurs affaires étaient disposé en arc de cercle et quatre piquet soutenaient une bâche de cuire qui leurs servait de toi. Les deux passaient le plus claire – ou trouble – de leurs temps à boire en observant le lac, emmitouflés dans des couvertures épaisses et usées.
« Hé ! Il fait quoi lui ? » lâcha Basile soudainement « Ils ont pas compris ou quoi ? ».
Burne le remarqua lui aussi, un ours noir probablement plus gros que les autres s’avançait avec nonchalance dans leurs direction depuis la berge. Basile tenta de se relever brusquement mais à peine debout il chavira sur le côté et roula dans un tas d'affaire.
« Bordel Basile tu es bien trop saoule » répliqua Burne avec lucidité « Heureusement que je veille au grain, passe moi le pétoire ! »
Étrangement Basile n’eut pas de grande difficulté à trouver le fusil, qui possédait deux larges canons sciés absolument idéal pour de la bête massive.
« Je vais le truffer ce gros là, tu vas voir » Aboya Burne avec malice alors qu'il chargea l'arme de poudre et de plomb. «Le temps des ours par ici est terminé »
Il braqua l'arme en direction de l'animal qui avançait toujours avec sérénité, sans afficher aucunement l'intention de s'arrêter.
La distance était bonne. BLAM. La détonation résonna contre la muraille, les canons crachèrent les plombs. L'ours s'arrêta à quelques mètres, incrédule. Les deux hommes se regardèrent dans la surprise. Rien, il n'y avait aucune trace ou blessures mêmes minimes sur le corps de la bête, et pourtant les plombs avaient bien touché, Burne le jurerais.
« Vous foutez quoi là ? »
L'ours venait de parler, sa voix grave se propagea comme une brume épaisse, calme et instoppable. Les deux restèrent bouche bée, quasiment paralysés par la surprise et la peur.
« Bordel de merde, je ressemble pas à un putain d'ours normal non ? » relança t'il avec virilité.
A dire vrai, l'ours n'avait vraiment pas tord. Le nuage de fumé causé par le coup de feu était à présent dissipé et les deux, observant à nouveau avec attention, purent constater la chose. Les poiles - non pas noires mais bleu-nuits – étaient parsemés de tatouages tribales taillés dans l’épaisse fourrure. Les marques de rasages étaient colorées dans des tons de bleus variées alors qu'une sorte de crinière rougeoyante descendait vers le bas du dos. Des grigris et des ossements pendouillaient sur une barbe hirsute qui prenait départ non loin de large babines noirâtres. Des yeux, bien évidemment magique, luisait d'un bleu électrique et une petite fumée blanche s'en échappait. Il y avait de la puissance par ici, n'importe qui aurai pu le dire, sauf deux ivrognes s'abrutissant au près d'une muraille.
« C'est où, Incarnadine ? » lâcha l'ours avec mépris.
« Je.. Je.. Je sais pas vraiment. Y'a des gars étranges à l'intérieur. Faut voir la bas. » répondit Burne dans la panique tout en pointant du doigt l'entrée du fort.
Sans répondre, l'ours reprit sa route avec la même allure en direction de la grande porte défoncée. Un ours – classique cette fois ci – croisa son regard mais le baissa très vite dans une soumission absolue. Lui avait vu.