Candidature Feutré (Acceptée)

Prénom : Feutré

Nom : la Corneille

Age : adulte

Race : Réprouvée

Alignement :

-Ethique : bon
-Moral : Bon

Classe : chasseur

Spécialité principale : précision.

Origine : Bois de la pénombre.
Domicile : Erre un peu partout.

Niveau : 110

Présentation RP :

Feutré déambulait le long des sentiers dans les forêt des Royaumes de l'Est. Perdu et désemparé par l’abandon de son bien aimé maître qu'il l'avait ramené d'entre les morts, il errait à l'aveugle.
Il gardait néanmoins l'armure que le sombre démoniste lui avait donné, ultime souvenir de son façonneur. Visiblement Feutré se dirigeait vers le nord, il avait rencontré le peuple des petits gens qu'il l'avait accueilli à coups de pétoires et d'insultes, et avait continuait son chemin encore plus loin.
Lors d'une obscure nuit, après malencontreusement abattu un tauren dans les hautes terres d'Arathi, le chasseur entreprit de dépecer le pauvre voyageur afin de subvenir à ses besoins, bien qu'il n'avait en réalité plus besoin de se nourrir pour survivre.
"Toutes mes excuses, c'est qu'il fait noir et de loin vous ressemblez comme deux gouttes d'eau à un sanglier..." S'attaquant au démembrement de la tête afin de manier le corps avec plus de facilités, Feutré continuait  ses explications:" Il est vrai que les sangliers ne marchent pas sur deux jambes, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais il faut avouer que vous partagiez la même odeur qu'eux ! La prochaine fois il faudra penser à se donner un petit coup de flotte sur le corps messire, ça évitera tout malentendu."Une fois la tête séparée du reste du corps et soigneusement posée sur un cairn, ultime signe de respect envers le malchanceux, Feutré prit l'initiative de le déshabiller.
"Sacrée veste que voilà, une doublure en peau de kodo, très ingénieux ! Oh tiens,qu'est-ce donc là dedans... une lettre !"
Le réprouvé sortit sa trouvaille de la poche ensanglantée, et parcouru les lignes la composant:" mmmh, mmh,..... Sacrebleu, j'ai bien peur d'avoir mis fin à ta quête avant même qu'elle commence mon gars. Le moins que je puisse faire c'est aller rendre cette brochure aux membres de cette "Incarnadine". Ils ne sont pas si loin. Et peut être qu'à leur côté je pourrai... Oui oui ça vaut le coup d'essayer.."
Pris d'un soudain intérêt pour cette missive, Feutré abandonna son idée de dépecer le tauren, il n'avait pas faim de toute façon, et se redressa prêt à partir en quête de cette mystérieuse secte.
"Je suis désolé l'ami, la terre est trop dure pour t'enterrer et je n'ai ni pelle ni pioche sur moi, encore désolé pour cet incident.Avec un peu de chance tu iras mieux dans la matinée."
Avisant un chemin en terre battue non loin de là, Feutré fourra la lettre dans la poche de ceinture et entreprit de suivre son chemin, vers la forêt des Pins Argentés...

Après quelques jours de marche, perdu dans la forêt, des rencontres malencontreuses avec des combattants gilnéens et un village murloc sauvage affamé, Feutré finit par trouver le repaire de la secte. Le donjon de Fenris au milieu de l'étang sur la sombre île entourée d'un épais brouillard servait donc de repaire à l'Incarnadine. Après une traversée laborieuse, à se mouvoir aussi bien que possible dans les fonds marins de l'étang, le chasseur arriva à destination, le donjon se tenait devant lui.
"BONJOUR, IL Y A QUELQU'UN ?"

Le ciel semblait moins lourd ce matin là. Une brise légère effleurait le visage de Connie. Elle se tenait au sommet du Donjon de Fenris, accoudée sur le muret de pierre. La réprouvée contemplait un couple d'oiseau gazouillant sur l'une des branches d'un pin. Cette vision enchantait Connie, elle se laissait porter.


Les oiseaux décollèrent à toute vitesse de leur branche et Connie sursauta violemment. Sa sérénité venait de lui être arrachée, une sensation d'angoisse monta en elle. La morte s'approcha doucement de l'autre muret, en essayant de voir discrètement d'où venait cet hurlement. Elle aperçut un réprouvé. Il ne lui inspirait pas confiance, tout comme le reste du peuple réprouvé. Le mort jetta un regard au sommet du Donjon. Connie s'agenouilla par réfléxe pour ne pas être vu. Elle ne voulait pas lui parler et se sentait gênée dans sa position actuelle. Elle prit son visage délicatement entre ses mains et marmonna.


Connie prit son courage à deux mains et descendit les escaliers la menant au coeur du Donjon. Ce dernier semblait bien vide depuis le départ des troupes sur Argus. Mais le calme qui régnait désormais convenait bien à la morte. Tandis qu'elle approchait doucement du bureau d'Elwaren, l'angoisse s'empara d'elle doublement plus fort. Elle frottait ses mains tout en regardant le sol en espérant ne pas déranger la Porte-Peste. La porte était fermé.


Connie se précipita pour quitter l'endroit où elle se trouvait. Elle prit les escaliers qui l'emmenerait jusqu'au rez de chaussée du Donjon. Elle marmonna tout en remettant une mèche de cheveux en place.


La réprouvée découvrit Belk, assis à l'une des tables de la pièce commune. Il semblait absorbé par un livre qu'il tenait entres ses mains. Connie se sentit mal à l'aise et s'approcha doucement de l'elfe.

Des petits pas hésitants descendent les escaliers, puis une petite voie fébrile s'adresse à moi.

 " Belk ? Excusez moi de vous déranger mais je crois qu'il y a un problème... "

Pas de doute il s'agit de la petite Connie, en levant les yeux je la vois se tenant devant moi toute timide.
Une fleur au milieu d'orties et de ronces. Beaucoup de personnes se demandent ce qu'elle fait parmi nous, mais pour ma part, elle est complètement à sa place ici, les gens devraient se méfier des apparences.

Je me lève de de ma chaise et range mon livre délicatement dans ma poche, me voila à un pas d'elle, la surplombant. 
Je lui dit que j'ai entendu le réprouvé qui se tient devant nos portes, ses grands yeux se mettent à papillonner. Je pose ma main sur son épaule, la réchauffant et calmant le battement des ses cils.

 "Je m'en charge" lui dis-je d'un ton chaleureux.

 Je m'équipe de mes glaives et pars à la rencontre de l'étranger...

Feutré patientait tranquillement sur l'allée pavée face au donjon, plus ou moins en train d'essayer d'enlever une pierre du quadrillage avec son talon. C'est alors qu'il aperçut une silhouette au loin sortant du batîment
Grande et élancée avec de grandes épées à chaque mains, la guerrière qui se dirigeait vers lui avait fière allure.
"Quelle grâce dans ses mouvements, ah si j'étais encore vivant je lui ferai bien un brin de causette à celle là..."
Feutré épiait avec curiosité la femme approchant de sa position et la héla:

"Ohé fougueuse guerrière, je viens en paix !"

"Non, chasseur de démons... Qu'est-ce que tu viens faire là ?"

" Oh toutes mes excuses messire ! C'est qu'avec les elfes on est jamais sûr..."

Tout en sortant la note toute chiffonnée du fond de a poche de sa veste, Feutré continua

"Je suis tombé sur une des affiches de votre ordre et je viens donc postuler pour une place !"

Encore un autre déglingué qui veut rejoindre l'Incarnadine....

"Bouge pas je vais chercher le boss..."

Je passe devant Connie, sans rien lui dire. Aprés avoir traversé tout le donjon, me voila devant la porte de Lisysse, je n'entends aucun bruits à travers la porte, et me décide de frapper à la porte.

"Lisysse, on a de la visite..."

La voix de Belk fit sortir Elwaren lentement de ses sombres songes. Elle quitta son bureau tout en se dirigeant vers la porte. "De la visite" se dit-elle à voix basse, "cela fait quelques temps..".

Le chevalier ouvrit la porte avant de se retrouver face à Belk. Les bandeaux qu'il portait au visage lui donnait toujours un air sec, quelque peu étrange. Lisysse lui jeta un regard rapide puis continua son chemin à travers les escaliers du donjon. Elle lui posa quelques questions au sujet de l'individu avant d'arriver au premier étage. Porte-peste prit la direction de la grande salle.

Je descend au rez de chaussée, Connie semble être retournée dans son dortoir d’après le bruit des pages tournées que je perçois. Je pris la direction de la grande porte et fait signe au défunt de me suivre

"Suis moi, je t’emmène voir le chef."

Feutré cogitait encore sur des méthodes à adopter afin de différencier les différents genres sexuels des elfes lorsque son interlocuteur revint du château délabré.

"Suis moi, je t’emmène voir le chef."

Peu désireux de rester en compagnie des gitans bordant l'entrée, le chasseur suivit l'elfe à l'intérieur de la forteresse.